mardi 8 janvier 2013

bataille de Stirling Bridge et l'élan donné par William Wallace à la révolte écossaise


La bataille du pont de Stirling (Battle of Stirling Bridge) constitue une des batailles des guerres d’indépendance de l’Écosse. Le 11 septembre 1297, les armées de Andrew de Moray et de William Wallace affrontent celles de John de Warenne, 6e comte de Surrey, leur infligeant une défaite.


Les Écossais étaient environ 6000 
piquiers, 400 archers, et 180 chevaliers et cavaliers légers. Les Anglais possédaient 635
0 soldats à pied (dont la plupart étaient aussi archers) et 350 cavaliers lourds. De Moray, avec William Wallace comme capitaine, revient d’assiéger Dundee et se positionne sur les hauteurs de Abbey Craig, au nord de Stirling. Les forces anglaises cherchent à traverser le seul et étroit pont qui traversait la rivière les séparant des troupes écossaises et à engager le combat

Alors que les Anglais traversent le pont, menés par Hugh de Cressingham, ils rencontrent un sol marécageux et avancent avec difficultés vers les Écossais. La tactique de Wallace est alors d’attendre qu’un nombre suffisant d’Anglais aient traversé le pont pour ordonner deux charges : la première contre le gros des troupes anglaises et la seconde dans le but de couper la route à toute retraite. Les troupes écossaises piègent et anéantissent l’avant-garde anglaise, la cavalerie se révélant inefficace sur sol marécageux, elle est également décimée. Le pont s’écroule au passage de la seconde charge anglaise, provoquant la fuite des troupes anglaises restantes. Les Écossais subissent assez peu de pertes, mais la mort de De Moray à la suite de ses blessures a un impact négatif sur les forces de William Wallace.


La victoire à la bataille du pont de Stirling est le début d’une série de victoires qui donnèrent à William Wallace le soutien des nobles écossais, ce qui mena rapidement à la chute quasi-totale de toutes les places fortes tenues par les Anglais.


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