samedi 31 janvier 2015

Thomise Globuleuse ou araignée Napoléon


alt=Description de cette image, également commentée ci-après
Le mâle atteint 4 mm de longueur, la femelle 8 mm . Les insectes floricoles sont capturés par ses longues pattes antérieures.
La partie colorée de son abdomen peut avoir des variations de teintes tirant sur le orange, jaune, blanc.
Le motif noir caractéristique sur l'abdomen rappelle la silhouette d'un buste de Napoléon 1er et explique son nom vernaculaire d'« araignée Napoléon »
Elle est fréquente dans toute la région méditerranéenne.On la trouve de préférence sur les fleurs, guettant sa proie..

   

vendredi 30 janvier 2015

Fôret Białowieża (dernière forêt primaire d'europe)

     Le site du patrimoine mondial de la Forêt Bialowieża, sur la frontière entre la Pologne et la Bélarusse, est un vaste massif de forêt ancienne comprenant à la fois des conifères et des feuillus d’une superficie totale de 141 885 ha. Situé sur la ligne de partage des eaux entre la mer Baltique et la mer Noire, ce bien transfrontalier apparaît comme une région irremplaçable pour la conservation de la biodiversité. On y trouve la plus grande population de bisons d’Europe, l’espèce emblématique du bien
                                                                bisons d'europe
      La Forêt Bialowieza est un vaste complexe forestier qui se trouve à la frontière entre la Pologne et le Bélarus. Grâce à plusieurs décennies de protection, la Forêt a survécu dans son état naturel jusqu’à aujourd’hui. Le Parc national Bialowieza, en Pologne, a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1979 et agrandi en 1992, pour inclure Belovezhskaya Pushcha, Bélarus. La vaste extension du bien, en 2014, aboutit à un bien de 141 885 ha avec une zone tampon de 166 708 ha.
                                                    zones humides forestières
    La Forêt Bialowieza conserve un complexe divers d’écosystèmes de forêts protégés qui illustrent l’écorégion terrestre des forêts mixtes d’Europe centrale, et une gamme d’habitats non forestiers associés, notamment des prairies humides, des vallées fluviales et autres zones humides. La région a une valeur exceptionnellement élevée pour la conservation de la nature, avec de vastes forêts anciennes. La vaste étendue de forêts d’un seul tenant entretient des chaînes alimentaires complètes, y compris des populations viables de grands mammifères et de grands carnivores (loup, lynx, loutre) entre autres. La richesse en bois mort, sur pied et tombé, explique la grande diversité de champignons et d’invertébrés saproxyliques. La longue tradition de recherche sur les écosystèmes forestiers peu perturbés et les nombreuses publications, y compris la description de nouvelles espèces, contribuent aussi de façon importante aux valeurs du bien inscrit. 

GEORGE WASHINGTON À LA BATAILLE DE PRINCETON, 3 JANVIER 1777

Dès l’âge de dix-neuf ans, George Washington (1732-1799) était major des milices de la Virginie. Il fut ensuite membre du congrès qui s’assembla à Philadelphie. Alors que la guerre d’Indépendance s’engageait entre l’Amérique et l’Angleterre, le congrès le nomma général en chef des troupes américaines. Après huit ans de guerre, il obtint l’indépendance des Etats-Unis, reconnue par le traité du 20 janvier 1783. Il fut ensuite élu à l’unanimité premier président de l’union en 1789, et réélu en 1793.

George Washington à la bataille de Princeton, 3 janvier 1777

Ce portrait est une copie de l’original commandé en 1779 par le Conseil exécutif suprême de Pennsylvanie (Pennsylvania Academy of Fine Arts, Philadelphie). Washington a posé pour Peale, qui avait même assisté à la bataille de Princeton, évoquée à l’arrière-plan de la toile. Comptant parmi les plus grandes victoires de Washington, la bataille de Princeton renouvela la confiance des Américains en faveur de l’effort de guerre. Le général se tient devant le drapeau aux treize étoiles des jeunes Etats-Unis. A ses pieds se trouvent deux drapeaux ennemis ainsi qu’un insigne britannique.
Près d’une vingtaine de copies de cette œuvre furent réalisées par l’atelier de Peale pour être offertes aux cours régnantes d’Europe. Cette version en fait peut-être partie. Elle est entrée à Versailles sous Louis-Philippe, lorsque ce roi y rassembla des œuvres pour ouvrir le musée d’Histoire de France, retraçant l’histoire de « tous les Français » par la peinture et la sculpture.

Execution de Charles 1er


Charles Ier par Antoine van Dyck vers 1630

Le roi d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse, accusé de trahison, est condamné à mort par le Parlement croupion. Ce jugement, largement influencé par Oliver Cromwell, fait suite à une série d’affrontements armés entre les partisans royaux et les parlementaires, ou "Têtes rondes". Grâce à l’armée particulièrement bien organisée de Cromwell, ces derniers ont remporté de grandes victoires contre le roi. Livré par les Écossais, le roi aurait pu conserver sa liberté en composant avec le Long Parlement, mais il s’y est refusé catégoriquement, demeurant intransigeant sur le principe de droit divin. Sa mort aboutira à l’instauration d’un gouvernement républicain appelé Commonwealth. Son fils, Charles II, sera reconnu comme souverain par les Écossais et prendra à son tour les armes contre Cromwell.