samedi 31 janvier 2015

Thomise Globuleuse ou araignée Napoléon


alt=Description de cette image, également commentée ci-après
Le mâle atteint 4 mm de longueur, la femelle 8 mm . Les insectes floricoles sont capturés par ses longues pattes antérieures.
La partie colorée de son abdomen peut avoir des variations de teintes tirant sur le orange, jaune, blanc.
Le motif noir caractéristique sur l'abdomen rappelle la silhouette d'un buste de Napoléon 1er et explique son nom vernaculaire d'« araignée Napoléon »
Elle est fréquente dans toute la région méditerranéenne.On la trouve de préférence sur les fleurs, guettant sa proie..

   

vendredi 30 janvier 2015

Fôret Białowieża (dernière forêt primaire d'europe)

     Le site du patrimoine mondial de la Forêt Bialowieża, sur la frontière entre la Pologne et la Bélarusse, est un vaste massif de forêt ancienne comprenant à la fois des conifères et des feuillus d’une superficie totale de 141 885 ha. Situé sur la ligne de partage des eaux entre la mer Baltique et la mer Noire, ce bien transfrontalier apparaît comme une région irremplaçable pour la conservation de la biodiversité. On y trouve la plus grande population de bisons d’Europe, l’espèce emblématique du bien
                                                                bisons d'europe
      La Forêt Bialowieza est un vaste complexe forestier qui se trouve à la frontière entre la Pologne et le Bélarus. Grâce à plusieurs décennies de protection, la Forêt a survécu dans son état naturel jusqu’à aujourd’hui. Le Parc national Bialowieza, en Pologne, a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1979 et agrandi en 1992, pour inclure Belovezhskaya Pushcha, Bélarus. La vaste extension du bien, en 2014, aboutit à un bien de 141 885 ha avec une zone tampon de 166 708 ha.
                                                    zones humides forestières
    La Forêt Bialowieza conserve un complexe divers d’écosystèmes de forêts protégés qui illustrent l’écorégion terrestre des forêts mixtes d’Europe centrale, et une gamme d’habitats non forestiers associés, notamment des prairies humides, des vallées fluviales et autres zones humides. La région a une valeur exceptionnellement élevée pour la conservation de la nature, avec de vastes forêts anciennes. La vaste étendue de forêts d’un seul tenant entretient des chaînes alimentaires complètes, y compris des populations viables de grands mammifères et de grands carnivores (loup, lynx, loutre) entre autres. La richesse en bois mort, sur pied et tombé, explique la grande diversité de champignons et d’invertébrés saproxyliques. La longue tradition de recherche sur les écosystèmes forestiers peu perturbés et les nombreuses publications, y compris la description de nouvelles espèces, contribuent aussi de façon importante aux valeurs du bien inscrit. 

GEORGE WASHINGTON À LA BATAILLE DE PRINCETON, 3 JANVIER 1777

Dès l’âge de dix-neuf ans, George Washington (1732-1799) était major des milices de la Virginie. Il fut ensuite membre du congrès qui s’assembla à Philadelphie. Alors que la guerre d’Indépendance s’engageait entre l’Amérique et l’Angleterre, le congrès le nomma général en chef des troupes américaines. Après huit ans de guerre, il obtint l’indépendance des Etats-Unis, reconnue par le traité du 20 janvier 1783. Il fut ensuite élu à l’unanimité premier président de l’union en 1789, et réélu en 1793.

George Washington à la bataille de Princeton, 3 janvier 1777

Ce portrait est une copie de l’original commandé en 1779 par le Conseil exécutif suprême de Pennsylvanie (Pennsylvania Academy of Fine Arts, Philadelphie). Washington a posé pour Peale, qui avait même assisté à la bataille de Princeton, évoquée à l’arrière-plan de la toile. Comptant parmi les plus grandes victoires de Washington, la bataille de Princeton renouvela la confiance des Américains en faveur de l’effort de guerre. Le général se tient devant le drapeau aux treize étoiles des jeunes Etats-Unis. A ses pieds se trouvent deux drapeaux ennemis ainsi qu’un insigne britannique.
Près d’une vingtaine de copies de cette œuvre furent réalisées par l’atelier de Peale pour être offertes aux cours régnantes d’Europe. Cette version en fait peut-être partie. Elle est entrée à Versailles sous Louis-Philippe, lorsque ce roi y rassembla des œuvres pour ouvrir le musée d’Histoire de France, retraçant l’histoire de « tous les Français » par la peinture et la sculpture.

Execution de Charles 1er


Charles Ier par Antoine van Dyck vers 1630

Le roi d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse, accusé de trahison, est condamné à mort par le Parlement croupion. Ce jugement, largement influencé par Oliver Cromwell, fait suite à une série d’affrontements armés entre les partisans royaux et les parlementaires, ou "Têtes rondes". Grâce à l’armée particulièrement bien organisée de Cromwell, ces derniers ont remporté de grandes victoires contre le roi. Livré par les Écossais, le roi aurait pu conserver sa liberté en composant avec le Long Parlement, mais il s’y est refusé catégoriquement, demeurant intransigeant sur le principe de droit divin. Sa mort aboutira à l’instauration d’un gouvernement républicain appelé Commonwealth. Son fils, Charles II, sera reconnu comme souverain par les Écossais et prendra à son tour les armes contre Cromwell.

samedi 9 février 2013

L'UE lève des restrictions d'importation sur la viande américaine


La viande américaine traitée à l'acide lactique pourra désormais être importée en Europe. La commission européenne à levé une restriction
La Commission européenne a autorisé lundi l'utilisation d'acide lactique pour réduire la contamination des carcasses de bovins ainsi que l'importation de porcs vivants en provenance des Etats-Unis dans un geste d'ouverture avant le possible lancement de négociations sur un accord de libre-échange transatlantique.
Les deux mesures entreront en vigueur le 25 février. La question du traitement des carcasses bovines à l'acide lactique était un sujet de contentieux entre les Etats-Unis et l'UE, qui interdisait l'importation de la viande traitée de cette façon.
 
La pratique, qui vise à réduire la contamination microbiologique de la viande bovine, "s'appliquera tant au sein de l'Union européenne qu'à la viande de boeuf importée", a indiqué une source communautaire.
 
Elle "contribuera à réduire la contamination par les plus importants pathogènes qui sont fréquemment à l'origine des intoxications alimentaires comme l'E.coli (VTEC) et la salmonelle", a précisé la Commission dans un communiqué.
 
Mais "la possibilité d'utiliser de l'acide lactique ne doit en aucune façon être considérée comme une substitution à des pratiques d'abattage correctes et hygiéniques et à des modes opératoires appropriés", a-t-elle mis en garde.
 
Présidence irlandaise
 
Les ministres européens de l'Agriculture n'étaient pas parvenus à s'entendre sur le sujet en novembre 2012, et la Commission européenne avait été chargée de prendre une décision. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait émis un avis favorable en juillet 2011.
 
Un accord de libre-échange entre l'UE et les Etats-Unis est évoqué depuis des années. Un groupe de travail a été mis en place en novembre 2011, et une décision politique de lancer des discussions formelles pourrait être prise prochainement, sous la présidence irlandaise de l'UE qui en a fait une de ses priorités.
 
Le commissaire européen chargé du Commerce, Karel De Gucht, est attendu à Washington mardi.

Source:Ats,le nouvelliste

La restauration produit bien trop de déchets alimentaires


cantine_assiette
Alors que le gaspillage alimentaire est enfin dénoncé, la restauration collective est pointée du doigt par l'ADEME comme l'un des plus importants producteurs de déchets alimentaires.
Avec plus de 7 milliards de repas servis chaque année, le secteur de la restauration est l'un des plus importants producteurs de déchets issus de l'alimentation. Ainsi, en France, le secteur de la restauration (commerciale et collective) produit environ 900 000 tonnes de déchets alimentaires par an :  denrées périmées, rebuts de préparation, reliefs de table[1]... "Derrière ce chiffre global se cache une double réalité, explique Philippe Thauvin, ingénieur au service Prévention et Gestion des déchets de l'ADEME, la restauration commerciale – hôtels, restaurants, traiteurs, débits de boisson… – produit environ 400 000 tonnes de déchets annuels, soit environ 9 tonnes par établissement. La restauration collective (en milieu scolaire, social, hospitalier...) génère un volume de déchets similaire – 500000 tonnes –, mais avec un ratio de 15 à 16 tonnes par établissement."
Ces déchets contribuent au gaspillage alimentaire qui atteint en Europe, 280 kg par habitant et par an selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en prenant en compte l'ensemble de la chaîne alimentaire.
Ce gâchis n'est pas une fatalité : les déchets alimentaires peuvent être récupérés et valorisés et encore mieux, évités avec quelques règles de bon sens. « La prévention reste cependant la première action indispensable. » souligne l'ADEME.

Valorisation des biodéchets : compostage et méthanisation

L'arrêté du 12 juillet 2011 fixe des seuils de production au-delà desquels les émetteurs – tous secteurs confondus (restauration, industries agroalimentaires…) – sont tenus de trier et traiter leurs biodéchets. Selon l'agenda entériné, le seuil était de 120 tonnes annuelles en 2012, de 80 tonnes en 2013, et sera porté à seulement 10 tonnes/an en 2016[2]. "Globalement, selon nos estimations, 25 à 30 % des acteurs de la restauration seront donc concernés, à terme, par cet arrêté", détaille Philippe Thauvin.
Concrètement, les entreprises visées doivent répondre aux obligations de tri – ne pas mélanger les déchets organiques avec les autres déchets (emballages par exemple) –, mettre en place un programme de valorisation en interne – compostage –, ou encore faire appel à des prestataires externes qui se chargeront de la collecte et de la valorisation de ces déchets selon deux modes : compostage ou méthanisation[3].
De par les volumes engendrés, les établissements collectifs sont les plus concernés par ce dispositif qui va inciter à revoir les modalités de desserte des repas. Mais les usagers devront également faire faire évoluer leurs comportements en gâchant moins et en faisant le tri dans leurs assiettes entre les déchets organiques et les autres (pots de yaourt par exemple).

La prévention : comment produire moins de déchets alimentaires

La restauration comme ses clients peuvent diminuer considérablement ce gâchis alimentaire en observant quelques règles de bon sens. Pour le restaurateur, c'est le début d'un travail d'analyse qui va le pousser à identifier les causes qui conduisent à ce gâchis de nourriture (et donc à des pertes économiques).
  • Réduire la variété des plats proposés : si la variété alimentaire au sein d'un repas équilibré est essentielle, le nombre de plats proposés doit être raisonnable pour éviter les invendus et donc le gâchis.
  • Réduire les quantités alimentaires servies dans l'assiette, notamment la viande, souvent de mauvaise qualité dans la restauration collective et qui donc bien trop souvent gâchée.
  • Réduire voire supprimer les libres services ou buffets : les clients se servent en trop grande quantité, symptôme des « yeux plus gros que le ventre » ; ils choisissent souvent leurs aliments sur un aspect purement visuel (condamnant alors d'autres aliments moins esthétiques à ne pas être consommer) ; ils se servent sans précaution (cuillère qui tombe dans la sauce, nourriture à côté…), ce sont autant de sources de gâchis.
  • Utiliser des chambres de réfrigération permettant de conserver les repas non servis / non consommés durant vingt-quatre heures.
  • Augmenter le prix des plateaux repas dans la restauration collective d'entreprise : il n'est pas rare qu'un plateau repas complet (entrée + plat + dessert) ait un prix inférieur à 4 euros grâce aux subventions de l'entreprise et/ou aux tickets restaurant. Si cela semble louable pour les clients, ce prix anormal freine la prise de conscience de l'usager sur la valeur de la nourriture.
  • Servir des produits de qualité et respecter la saisonnalité. La qualité de la nourriture dans les restaurations collectives est souvent médiocre et ne respecte absolument pas la saisonnalité. Proposer des fraises et des melons en hiver n'a aucun sens et c'est pourtant commun, alors si c'est pour les voir finir au bord de l'assiette puis dans la poubelle car ils n'ont aucun goût... C'est également aux clients d'être vigilants et de pas succomber à ces produits importés et insipides. Enfin, augmenter la qualité éviterait sans aucun doute le gâchis d'assiettes entières, délaissées.

Notes

  1. Restes de ce qui a été servi.
  2. L'arrêté du 12 juillet 2011 prévoit une obligation progressive de tri et de valorisation des biodéchets et des huiles produits par les professionnels de l'alimentation. Les seuils obligatoires se déclinent ainsi : 80 tonnes de biodéchets et 600 litres alimentaires usagés par an en 2013 ; 40 tonnes de biodéchets et 300 litres d'huiles en 2014, 20 tonnes et 150 litres en 2015 ; 10 tonnes et 60 litres en 2016. Ainsi, une grande partie de la restauration collective a procédé à la valorisation de ses huiles alimentaires dès 2012, et devra le faire pour ses biodéchets en 2014.
  3. La fermentation sans oxygène de déchets alimentaires dégage un gaz constitué de méthane et de dioxyde de carbone appelé biogaz. Ce biogaz est une source d'énergie valorisable (production d'électricité, carburant...)

Source

notre planète .info

Silence élyséen sur l’huile de palme,les entreprises font-elles la loi au Cameroun ?




Paul Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, était à l’Elysée le 30 janvier. L’occasion pour plusieurs organisations écologistes de dénoncer le silence du gouvernement camerounais sur le projet d’Herakles Farms. Ou comment raser plus de 73 000 hectares de forêts pour les convertir en une gigantesque plantation industrielle de palmiers à huile. 25 000 camerounais risquent d’être dépossédés de leurs terres, à cause de ce projet de la société SG Sustainable Oils Cameroon PLC (SGSOC), filiale du groupe américain Herakles Farms. La région concernée, dans le sud-ouest du pays, est considérée comme cruciale pour la biodiversité de la planète. Le contrat, signé en 2009 entre le gouvernement et la compagnie, accorde un bail foncier de… 99 ans !
Malgré les nombreuses irrégularités relevées dans l’étude d’impact environnemental, la destruction de la forêt a déjà commencé. Alors même que le chef de l’État n’a pas signé l’autorisation d’exploitation. Perte des moyens de subsistance, bénéfices limités pour les communautés locales, déforestation massive, sont autant d’effets négatifs pointés par un rapport de l’Institut Oakland, mené en collaboration avec Greenpeace. « Les villageois et la société civile se mobilisent contre Herakles mais ils n’ont droit qu’à intimidations, répression, voire emprisonnement », souligne Fréderic Amiel, chargé de campagne Forêts pour Greenpeace France.
« La convention d’établissement, passée entre le gouvernement et la compagnie, viole les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme », relèvent le Centre pour l’environnement et le développement (CED) et le Réseau de lutte contre la faim (RELUFA) [1]. La convention passe au-dessus des lois nationales, pointent ces associations camerounaises. Et d’ajouter que « le soutien à l’agriculture familiale permettrait de lutter plus efficacement contre la pauvreté rurale et de renforcer la souveraineté alimentaire nationale ». Greenpeace organise le 2 février à Paris un événement pour mobiliser contre ce projet d’Herakles Farms. Un projet similaire de plantations d’huile de palme au Libéria, provoquant accaparement des terres, a été révélé par une enquête de Basta ! (à lire ici).

Notes

Source:Reealinfos


dimanche 13 janvier 2013

Après Sandy, les New-Yorkais reprennent leur ville en main


(Crédit photo : John de Guzman - flickr)
 
Reportage - En octobre 2012, l’ouragan Sandy fit des ravages, notamment à New York. Depuis, face à l’insuffisance de l’aide étatique, des citoyens se démènent pour redonner vie à des quartiers mal en point.
Au cœur de Manhattan, la vie a repris son cours. L’ouragan Sandy est un lointain souvenir, celui d’une violente tempête survenue le 30 octobre suivie d’une coupure de courant qui plongea dans le noir le sud de l’île new-yorkaise pendant près d’une semaine. Mais New York est loin d’être remise sur pieds. A Staten Island, Coney Island, Red Hook et dans les Rockaways, on croise des maisons écroulées, aux fondations ébranlées, d’autres brûlées, des rez-de-chaussée couverts de boues ou gorgés d’humidité, des magasins barrés de planches de bois et condamnés faute de financement, d’autres en plein chantier… Les coupures de courant persistent car le système électrique est encore endommagé. En tout, les dégâts causés par Sandy aux Etats-Unis sont estimés à 82 milliards de dollars (63 milliards d’euros) et le retour à la normale n’est pas pour demain. Début janvier, le Congrès en était toujours à débattre du montant de l’aide à débloquer pour les sinistrés…
Pour reconstruire, mieux vaut donc compter sur la solidarité des âmes et les bonnes idées des habitants. La preuve dans la péninsule des Rockaways, lieu de baignade où se pressent les New-Yorkais dès l’arrivée des beaux jours. Ici, Sandy s’est attaquée à la promenade du bord de mer dont il ne reste, à certains endroits, que les fondations en béton armé. Le paysage a des airs de lendemain de guerre... Dès le premier jour après l’ouragan, la communauté locale – un curieux mélange d’ouvriers, de fonctionnaires, d’Afro-américains parqués dans d’immenses HLM, de Juifs orthodoxes, de quelques surfeurs et artistes – a reçu le renfort des militants du mouvement Occupy, rebaptisé pour l’occasion Occupy Sandy. Plus de deux mois après, ils sont encore présents, se sont inventés un rôle de militants associatifs de quartier.

Un révélateur d’une crise sociale ancienne

« Nous distribuons encore des biens et de la nourriture dans les HLM, on assiste les habitants dans leurs démarches auprès de la Fema (le Fonds fédéral d’aide d’urgence post-catastrophes, ndlr), on identifie les foyers où il y a des problèmes de moisissures car cela peut provoquer des infections respiratoires », explique Jessica Roff, qui vient chaque jour de Brooklyn. Avec Sandy, elle a découvert la crise sociale qui sévit dans cette zone désertée par les pouvoirs publics bien avant l’ouragan et s’est attachée peu à peu à ces lieux. « On cherche des fonds pour créer un local, pérenniser notre action, aider les habitants à mieux défendre leurs intérêts et militer pour que la reconstruction laisse une place aux énergies vertes », explique-t-elle.
Sandy a aussi redonné le goût de l’action à des habitants du coin. A quelques pas de là, en face d’un magasin de tacos bios symbolisant la lente « boboïsation » des lieux, une jolie bâtisse abandonnée abrite désormais un centre communautaire. C’est la dernière idée en date de surfeurs locaux regroupés au sein de l’association SmallWater, un groupe créé au lendemain de l’ouragan pour servir – entre autres – des repas sains et chauds aux victimes de la catastrophe.« Nous proposons des cours pour soulager le stress, des activités pour les enfants et on veut lancer des ateliers cuisine », lance la gérante du lieu, Vivan Thi Tang, entre deux dialogues, l’un pour orienter des bénévoles chargés de meubles pour les habitants, l’autre pour répondre à des femmes du quartier parties en quête de l’atelier anti-stress.

Un mobile home pour les soins

Des ateliers similaires ont aussi vu le jour à Coney Island, à vingt kilomètres de là, autre quartier populaire de bord de plage où l’ouragan n’a fait qu’aggraver une situation sociale déjà explosive. Des bénévoles y ont créé l’association People’s relief qui dispose d’une petite clinique dans un mobile home, planté entre une église et un terrain de basket, dans une rue où gisent ça et là des débris laissés par l’ouragan. Un centre minuscule mais utile, puisque les urgences du seul hôpital de la zone sont toujours fermées... Chaque jour, un médecin, une infirmière et quelques autres praticiens consultent gratuitement. « La parole fait du bien à tous. J’ai l’impression que personne ne faisait ce travail ici ! », note Mary Caliendo, une psychologue venant du Queens, à 45 minutes de métro de là, qui ne compte pas s’arrêter de sitôt. Le but des praticiens est simple : créer sur les bases de cette clinique improvisée un « centre du bien-être », offrant des soins mais aussi du yoga.
Reste pour ces quartiers à retrouver un tant soit peu d’activité économique. Là encore, l’entraide donne un semblant d’espoir. Red Hook, au sud de Brooklyn, se distingue par ses boutiques de produits artisanaux, ses restaurants bios et ses habitant à vélo (aucun métro ne s’y rend directement !). Sandy les a heurtés de plein fouet. « Quatre jours après l’ouragan, nous lancions une levée de fonds pour les petits commerces de Red Hook. Nous n’avions pas le choix ! Depuis, on a réussi à accorder 4 000 dollars (3 000 euros) à 50 petits entrepreneurs. C’est un coup de pouce, mais il est vital », commente Monica Byrne, l’une des fondatrices de cette initiative nommée Restore Red hook. A ses côtés, Rovika Rajkishun, habitante du quartier très impliquée dans l’opération, précise, songeuse : « Mais pour entamer une vraie réflexion sur le changement climatique et sur nos modes de vie, nous avons besoin du gouvernement. » Il est pour l’instant aux abonnés absents.
Source:Au cœur de Manhattan, la vie a repris son cours. L’ouragan Sandy est un lointain souvenir, celui d’une violente tempête survenue le 30 octobre suivie d’une coupure de courant qui plongea dans le noir le sud de l’île new-yorkaise pendant près d’une semaine. Mais New York est loin d’être remise sur pieds. A Staten Island, Coney Island, Red Hook et dans les Rockaways, on croise des maisons écroulées, aux fondations ébranlées, d’autres brûlées, des rez-de-chaussée couverts de boues ou gorgés d’humidité, des magasins barrés de planches de bois et condamnés faute de financement, d’autres en plein chantier… Les coupures de courant persistent car le système électrique est encore endommagé. En tout, les dégâts causés par Sandy aux Etats-Unis sont estimés à 82 milliards de dollars (63 milliards d’euros) et le retour à la normale n’est pas pour demain. Début janvier, le Congrès en était toujours à débattre du montant de l’aide à débloquer pour les sinistrés…
Pour reconstruire, mieux vaut donc compter sur la solidarité des âmes et les bonnes idées des habitants. La preuve dans la péninsule des Rockaways, lieu de baignade où se pressent les New-Yorkais dès l’arrivée des beaux jours. Ici, Sandy s’est attaquée à la promenade du bord de mer dont il ne reste, à certains endroits, que les fondations en béton armé. Le paysage a des airs de lendemain de guerre... Dès le premier jour après l’ouragan, la communauté locale – un curieux mélange d’ouvriers, de fonctionnaires, d’Afro-américains parqués dans d’immenses HLM, de Juifs orthodoxes, de quelques surfeurs et artistes – a reçu le renfort des militants du mouvement Occupy, rebaptisé pour l’occasion Occupy Sandy. Plus de deux mois après, ils sont encore présents, se sont inventés un rôle de militants associatifs de quartier.

Un révélateur d’une crise sociale ancienne

« Nous distribuons encore des biens et de la nourriture dans les HLM, on assiste les habitants dans leurs démarches auprès de la Fema (le Fonds fédéral d’aide d’urgence post-catastrophes, ndlr), on identifie les foyers où il y a des problèmes de moisissures car cela peut provoquer des infections respiratoires », explique Jessica Roff, qui vient chaque jour de Brooklyn. Avec Sandy, elle a découvert la crise sociale qui sévit dans cette zone désertée par les pouvoirs publics bien avant l’ouragan et s’est attachée peu à peu à ces lieux. « On cherche des fonds pour créer un local, pérenniser notre action, aider les habitants à mieux défendre leurs intérêts et militer pour que la reconstruction laisse une place aux énergies vertes », explique-t-elle.
Sandy a aussi redonné le goût de l’action à des habitants du coin. A quelques pas de là, en face d’un magasin de tacos bios symbolisant la lente « boboïsation » des lieux, une jolie bâtisse abandonnée abrite désormais un centre communautaire. C’est la dernière idée en date de surfeurs locaux regroupés au sein de l’association SmallWater, un groupe créé au lendemain de l’ouragan pour servir – entre autres – des repas sains et chauds aux victimes de la catastrophe.« Nous proposons des cours pour soulager le stress, des activités pour les enfants et on veut lancer des ateliers cuisine », lance la gérante du lieu, Vivan Thi Tang, entre deux dialogues, l’un pour orienter des bénévoles chargés de meubles pour les habitants, l’autre pour répondre à des femmes du quartier parties en quête de l’atelier anti-stress.

Un mobile home pour les soins

Des ateliers similaires ont aussi vu le jour à Coney Island, à vingt kilomètres de là, autre quartier populaire de bord de plage où l’ouragan n’a fait qu’aggraver une situation sociale déjà explosive. Des bénévoles y ont créé l’association People’s relief qui dispose d’une petite clinique dans un mobile home, planté entre une église et un terrain de basket, dans une rue où gisent ça et là des débris laissés par l’ouragan. Un centre minuscule mais utile, puisque les urgences du seul hôpital de la zone sont toujours fermées... Chaque jour, un médecin, une infirmière et quelques autres praticiens consultent gratuitement. « La parole fait du bien à tous. J’ai l’impression que personne ne faisait ce travail ici ! », note Mary Caliendo, une psychologue venant du Queens, à 45 minutes de métro de là, qui ne compte pas s’arrêter de sitôt. Le but des praticiens est simple : créer sur les bases de cette clinique improvisée un « centre du bien-être », offrant des soins mais aussi du yoga.
Reste pour ces quartiers à retrouver un tant soit peu d’activité économique. Là encore, l’entraide donne un semblant d’espoir. Red Hook, au sud de Brooklyn, se distingue par ses boutiques de produits artisanaux, ses restaurants bios et ses habitant à vélo (aucun métro ne s’y rend directement !). Sandy les a heurtés de plein fouet. « Quatre jours après l’ouragan, nous lancions une levée de fonds pour les petits commerces de Red Hook. Nous n’avions pas le choix ! Depuis, on a réussi à accorder 4 000 dollars (3 000 euros) à 50 petits entrepreneurs. C’est un coup de pouce, mais il est vital », commente Monica Byrne, l’une des fondatrices de cette initiative nommée Restore Red hook. A ses côtés, Rovika Rajkishun, habitante du quartier très impliquée dans l’opération, précise, songeuse : « Mais pour entamer une vraie réflexion sur le changement climatique et sur nos modes de vie, nous avons besoin du gouvernement. » Il est pour l’instant aux abonnés absents.
source:

FFukushima : l’insoluble équation de l’eau contaminée


Tepco a précisé le 25 décembre que la nouvelle installation de traitement d’eau contaminée  ALPS1 qui devait être mise en service à l’automne 2012 à Fukushima-Daiichi n’a pas satisfait aux tests de sécurité de la nouvelle agence de sécurité nucléaire Japonaise et que son démarrage est en conséquence repoussé à une date indéterminée.

Des réservoirs non fiables explosant au moindre choc

Les réservoirs censés assurer la récupération des radionucléides extraits de l’eau contaminée retraitée à Fukushima-Daiichi n’ont pas satisfait aux tests de résistance aux chocs : donnés pour résister à une hauteur de chute de 6m, ils n’ont en réalité pas dépassé une hauteur de chute de 3m sans exploser et disséminer leur contenu – par définition extrêmement radioactif en situation réelle – autour du point d’impact.
Fukushima : l'insoluble équation de l'eau contaminée
Les réservoirs de récupération de radionucléides insuffisamment résistants aux chocs (asahi)

La mise en service de la nouvelle unité de décontamination ALPS repoussée de plusieurs mois

Tepco va en conséquence devoir faire modifier en profondeur le système de réservoir-cartouche fautif, ce qui entrainera un nouveau retard dans la mise en service de la nouvelle installation de décontamination de l’eau radioactive sur le site de Fukushima-Daiichi.
L’unité ALPS, fruit de la coopération entre les Américains de Energy Solutions (brevets) , des Suédois de Fortum (filtres) et du Japonais Toshiba (assemblage), était prévue pour traiter environ 500 tonnes d’eau contaminée par jour et filtrer à l’aide de charbon actif et de résine une soixantaine de contaminants différents. Son démarrage devait également signer la fin de l’utilisation de l’unité AREVA/VEOLIA dont la fiabilité laissait déjà fortement à désirer à l’époque où il n’y avait que 60.000 tonnes d’eau à décontaminer.
Le site de Fukushima-Daiichi contient actuellement environ 240.000 tonnes d’eau radioactive et Tepco a annoncé récemment qu’il prévoyait d’étendre la capacité totale de stockage à 700.000 tonnes d’ici l’automne 2015.

Sources :

mardi 8 janvier 2013

bataille de Stirling Bridge et l'élan donné par William Wallace à la révolte écossaise


La bataille du pont de Stirling (Battle of Stirling Bridge) constitue une des batailles des guerres d’indépendance de l’Écosse. Le 11 septembre 1297, les armées de Andrew de Moray et de William Wallace affrontent celles de John de Warenne, 6e comte de Surrey, leur infligeant une défaite.


Les Écossais étaient environ 6000 
piquiers, 400 archers, et 180 chevaliers et cavaliers légers. Les Anglais possédaient 635
0 soldats à pied (dont la plupart étaient aussi archers) et 350 cavaliers lourds. De Moray, avec William Wallace comme capitaine, revient d’assiéger Dundee et se positionne sur les hauteurs de Abbey Craig, au nord de Stirling. Les forces anglaises cherchent à traverser le seul et étroit pont qui traversait la rivière les séparant des troupes écossaises et à engager le combat

Alors que les Anglais traversent le pont, menés par Hugh de Cressingham, ils rencontrent un sol marécageux et avancent avec difficultés vers les Écossais. La tactique de Wallace est alors d’attendre qu’un nombre suffisant d’Anglais aient traversé le pont pour ordonner deux charges : la première contre le gros des troupes anglaises et la seconde dans le but de couper la route à toute retraite. Les troupes écossaises piègent et anéantissent l’avant-garde anglaise, la cavalerie se révélant inefficace sur sol marécageux, elle est également décimée. Le pont s’écroule au passage de la seconde charge anglaise, provoquant la fuite des troupes anglaises restantes. Les Écossais subissent assez peu de pertes, mais la mort de De Moray à la suite de ses blessures a un impact négatif sur les forces de William Wallace.


La victoire à la bataille du pont de Stirling est le début d’une série de victoires qui donnèrent à William Wallace le soutien des nobles écossais, ce qui mena rapidement à la chute quasi-totale de toutes les places fortes tenues par les Anglais.


lundi 24 décembre 2012

En 2010 trois fois plus de gens sont morts de surpoids que de malnutrition


Une étude sur le fardeau global des maladies montre que les décès provoqués par les complications du surpoids ont largement dépassé les problèmes de malnutrition. Les ravages du tabac et de l'alcool les surpassent néanmoins très nettement. Malgré cela, l'espérance de vie globale continue d'augmenter.
Les études aussi exhaustives mettent toujours du temps à être terminées, mais le verdict est finalement tombé : en 2010, trois fois plus de gens sont morts à cause de l’obésité que de malnutrition. C’est le constat publié le 13 décembre dans la revue Lancet. LeGloben Burden of Diseases (le fardeau global des maladies) concerne toutes les causes de mortalité non violentes mais dresse un bilan particulièrement inquiétant de la montée des problèmes de surpoids dans le monde. L’étude a mis cinq ans pour compiler des données de 187 pays qui remontent jusqu’à 1990.

Les complications liées à l’obésité font peser un grave tribut sur la santé mondiale. Ainsi, un quart des morts par accidents cardiaques l’ont été à cause du diabète, soit 1,3 millions de personnes. Au total, 3,4 millions de gens sont morts de causes liées au surpoids, contre 1 million pour la malnutrition. L’amélioration des conditions dans les pays en voie de développement et la sédentarisation poussée dans les pays développés ont amené à cette situation qui peut sembler franchement absurde.
L'alcool et le tabac ne sont pas en reste

On apprend également, pour rester sur des problèmes de modes de vie, que la cigarette a causé 6,3 millions de décès en 2010 tandis que l’alcool a fait 4,9 millions de morts. La tuberculose et la malaria ont quant à elles tué chacune 1,2 millions de pe
rsonnes. Le cancer a lui emporté 8 millions de malades, trois fois plus qu’il y a 20 ans.

Sur une note plus positive, l’étude mentionne que le SIDA et la malaria ont fait moins de morts en 2010 que les années précédentes, même si ces deux maladies restent des causes importantes de décès. La mortalité des enfants de moins de cinq ans recule également. Depuis 1970, l’espérance de vie globale à la naissance a augmenté de trois à quatre ans toutes les décennies.

Source:maxiscience

samedi 15 décembre 2012

à peine découvert et déjà menacé d'extinction!



Une équipe internationale de chercheurs travaille actuellement sur l’étude des loris paresseux dans les jungles de Bornéo. Leurs travaux ont ainsi mené à la découverte d’une nouvelle espèce au sein de ce groupe qui comme ses congénères possède une morsure toxique.
Voici un nouvel arrivant parmi les loris paresseux. Le spécimen Nycticebus kayan, a été mis en évidence par une équipe internationale de scientifiques en charge de l’étude des petits primates. Il doit son nom au grand fleuve de Kayan qui traverse la région et représente la troisième espèce que les chercheurs identifient au sein du genre Nycticebus. Les deux précédentes ont elles, déjà été décrites dans le passé mais considérées comme des sous-espèces.

"Historiquement, de nombreuses espèces sont passées inaperçues car elles ont été regroupées à tort comme une seule et unique espèce" explique dans un communiqué Munds Rachel, chercheur à l'Université du Missouri-Columbia. Étroitement liés à leurs cousins lémuriens, les loris paresseux ont été identifiés en Asie du Sud. Pour faire la distinction entre les différentes espèces qui composent ce groupe, les biologistes se sont attelés à l’étude des masques de fourrure foncé qui entourent les yeux les primates. Des photographies et des échantillons de poils ont été analysés pour huit masques caractéristiques.
Les résultats de leurs travaux, publiés dans l’American Journal of Primatology, indiquent l’existence de quatre espèces parmi les loris paresseux vivant à Bornéo et aux Philippines. La première N.menagensis avait déjà été identifiée comme une espèce à part entière dans le passé. N.bancanus et N.borneanus, auparavant reconnues comme sous-espèces ont été reconsidérées. Enfin, N.kayan a été décrite comme tout nouveau spécimen.
Des petites primates menacés
Ce dernier présente un masque très contrasté avec des taches noires autours des yeux. Il mesure en moyenne une vingtaine de centimètres de long et pèse environ 400 grammes. 

Mais mieux vaut ne pas se fier à son aspect mignon. En effet, comme tous les loris paresseux, N. kayan possède une morsure toxique : il empoisonne sa salive à l'aide d'une glande à toxine placée sur ses pattes antérieures.
Ces nouvelles espèces identifiées mettent en lumière l’importance de la biodiversité qu’il reste encore à découvrir dans les jungles de Bornéo et dans les îles à proximité. Toutefois, les loris paresseux, comme d’autres animaux de la région sont actuellement menacés par l’activité humaine.  "Le commerce d'animaux constitue une menace sérieuse pour les loris paresseux en Indonésie" confie ainsi Anna Nekaris, chercheur à l’université d'Oxford et co-auteur de l’étude